Pintade poursuit
Passque j'ai plein de trucs pas du tout palpitants à te faire partager.
Tu verras, ça sera génial.
Mais si.
Ce soir, je vais te narrer le Pintade Poursuit qui eut lieu samedi, dans le 11ème de Paris.
C'est un évènement organisé pour les bloggeuses parisiennes pur souche à l'occasion de la sortie du livre Une vie de Pintade.
Attention, faut pas confondre avec le groupe des Pintades gourdasses de Sonia !
Sur l'invit', ça raconte que les Pintades, ce sont les femmes modernes qui revendiquent à la fois leur indépendance et le droit à la futilité. Ce n'est pas parce qu'elles font des études (parfois poussées), qu'elles ont des jobs (de plus en plus à responsabilité), et/ou qu'elles élèvent des mômes, qu'elles vont se priver de la joie (parfaitement inutile mais tellement jouissive) de disserter sur la couleur de vernis qui leur va le mieux. Ce qui n'en fait pas pour autant des bimbos !
La pintade est une femme active, urbaine, engagée, parfois branchée mais pas toujours, qui ne renonce pas à son plaisir, qu'il soit charnel ou spirituel.
C'est tout moi nan ?
Si.
Et pourtant.
J'ai eu la bonne idée d'arriver parmi les premières.
Et donc d'assister à l'arriver des autres bloggeuses, toutes plus influentes et formatées les unes que les autres.
Et de me prendre des vents à chaque fois.
Parce que la bloggeuse n'est pas polie.
Plus la bloggeuse est prépondérante, moins elle s'abaisse à te dire bonjour.
Dans ce défilé de low-boots/leggings/blouse ample/frange longue et cheveu flou ouvertement méprisant, je commençais à me sentir pas très à ma place, et j'envisageais sérieusement de partir.
Heureusement, Clyne, puis Nath et Sonia sont arrivées pour me sauver des griffes dédaigneuses de poufs tellement fameuses que je les reconnaissais pas.
Après quelques dialogue absolument surréalistes à propos de t-shirts à 250 euros l'unité, Conasseee nous a rejoint, et la dream team s'est constituée.
Vaillamment, nous arpentâmes les rues de l'arrondissement,
rencontrant la maire de la commune libre de Montmartre,
nous laissant bichonner par une masseuse,
traumatisant le libraire de La Musardine,
exaspérant une caviste,
soudoyant Perrine (la fille aux gommettes),
ravageant une boutique de styliste
et falsifiant un joueur de pétanque hip-hoppeur.
On nous avait filé un pola pour faire des photos, et nous, tu nous connais, on en a fait n'importe quoi.
Parce que suivre les règles du jeu, c'est pour les grues.
On a préféré montrer nos nichons, notre culotte ou nos bas pour gagner des points.
Ben quoi ?
Bien sûr que ça marche :
on a fini les premières et on a gagné le prix des Pintades canailles.
Alors fais pas ton offusquée hein.
D'ailleurs, ça m'étonnerai bien que tu ne cliques pas pour voir notre scrapbook et ma jarretière moche, mon cochon...
A la fin, couvertes de cadeaux, nous pûmes papoter tout notre saoul avec les gentils organisateurs de l'après-midi et même avec Laure Watrin, la gentille pintade en chef, auteur avec sa co-pintade Layla Demay du bouquin Une vie de pintade à Paris.
Tout ça avec plein de bulles.
Que c'était bien chouette !
Alors encore merci à tous ceux qui ont organisé ça pour nous,
et à mes coupines pour les barres de rires partagées cet après midi là.